Haine antichrétiens : la Commission ignore les églises qui brûlent
Les dizaines d’incendies d’églises en France, de la cathédrale de Paris, de Nantes ; les décapitations de femmes à Nice , les égorgements de prêtres par deux islamistes ou par un prétendant réfugié rwandais arrivé illégalement en 2012 et non expulsé montrent un autre visage. En décembre 2015, la Commission de Bruxelles a institué un coordinateur européen pour lutter contre la haine antimusulmane en Europe et un coordinateur pour lutter contre l’antisémitisme et encourager la vie juive.
En revanche, la Commission n’a pas nommé de coordinateur pour lutter contre la haine anti-chrétiens. En France, la police répertorie les crimes de haines à l’égard de ces trois religions. En 2020, des attaques ont visé les lieux de cultes chrétiens (613), musulmans (80) et juifs (38). Au vu des menaces, la police armée a protégé les célébrations de Noël en France.
Mais ni la Commission ni l’Agence européenne dédiée (FRA) ne font mentions des crimes antichrétiens.
1 – Pourquoi la Commission n’a pas nommé de coordinateur européen à la lutte contre les crimes antichrétiens, alors qu’elle l’a fait pour les autres religions ?
2 – Après la polémique sur la suppression de Noël par Bruxelles, la Commission va-t-elle enfin inclure la lutte contre les crimes antichrétiens dans ses missions et rapports?