La violence domestique pendant la pandémie de coronavirus
La Commission suit l’impact de la pandémie de COVID-19 selon le sexe dans l’ensemble de l’UE. Elle a invité les États membres à prévoir des mesures de prévention et des services de soutien et de protection suffisants pour les victimes de violence domestique et à poursuivre la mise en œuvre des obligations qui leur incombent en vertu du droit de l’UE, en particulier la directive sur les droits des victimes.
La stratégie en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes 2020-2025 décrit les objectifs stratégiques à atteindre et les mesures essentielles à prendre au cours de cette période. La conclusion de l’adhésion de l’UE à la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique reste une priorité essentielle. La Commission est également en train d’élaborer une stratégie de l’UE relative aux droits des victimes (2020-2025), qui portera sur les besoins spécifiques des victimes de violence sexiste.
Pour faciliter l’échange des bonnes pratiques des États membres en matière de lutte contre la violence domestique au cours de la pandémie, la Commission a organisé un webinaire le 19 mai 2020 dans le cadre du programme d’apprentissage mutuel de l’UE. Elle a également publié sur le portail e-Justice une liste de bonnes pratiques visant à apporter aide et protection aux victimes de la criminalité au cours de la pandémie, y compris aux victimes de violence domestique.
Les nouvelles règles proposées par la Commission prévoient un taux de cofinancement de l’UE de 100 % pour le Fonds social européen en 2020-2021, ce qui permettra aux États membres de bénéficier d’un financement intégral de l’UE en ce qui concerne les mesures liées à la crise.
Par ailleurs, la Commission a proposé d’affecter 3 milliards d’euros à l’instrument d’aide d’urgence pour le secteur des soins de santé, ce qui permet de financer le soutien à la gestion des menaces contre la sécurité, y compris la violence domestique. Un financement est également disponible au titre du programme «Droits, égalité et citoyenneté» et de son successeur pour les activités de sensibilisation et de formation.