Préserver les coraux contre le réchauffement climatique
Début 2022, des scientifiques ont découvert un récif de #coraux géants en bonne santé au large de Tahiti. La Commission va-t-elle prendre en compte ces zones profondes dans l’élaboration des aires marines protégées ?
Selon les experts du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), si rien n’est fait contre le réchauffement climatique, les récifs coralliens tropicaux auront disparu d’ici 2050.
Des chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ou encore de l’université de la Nouvelle-Calédonie tentent d’identifier, grâce à la génétique, les coraux qui seraient les mieux à même de survivre à des températures élevées.
L’objectif de leurs travaux est de localiser des zones dans lesquelles les coraux seront moins vulnérables et qui pourraient servir de réservoir pour favoriser la recolonisation des zones dégradées en devenant des aires marines protégées dans lesquelles les activités humaines seront régulées.
Il faut également protéger les écosystèmes connexes aux récifs coralliens, qui permettent notamment de lutter contre l’accumulation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Début 2022, des scientifiques ont découvert un récif de coraux géants en bonne santé au large de Tahiti.
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), ce récif s’étend sur trois kilomètres de long et mesure entre 30 et 65 mètres de large et entre 35 et 70 mètres de profondeur (eaux profondes).
La Commission va-t-elle prendre en compte ces zones profondes dans l’élaboration des aires marines protégées ?