Les lobbys demandent que les vaccins à ARNm ne soient pas classés comme thérapie génique
Le 17 janvier 2024, des lobbyistes de #BioNTech et de #Moderna ont organisé un déjeuner au Parlement européen avec des députés en vue de faire passer des “messages” pour la prochaine révision de la législation pharmaceutique.
Le 17 janvier 2024, des lobbyistes de BioNTech et de Moderna ont organisé un déjeuner au Parlement européen avec des députés[1], en vue de la prochaine révision de la législation pharmaceutique.
Leur principal objectif était de modifier la définition de «thérapie génique» dans la législation. Aujourd’hui, les vaccins à ARNm (comme celui contre la COVID-19) seraient classés comme thérapie génique. Or, ils considèrent que seuls les produits qui modifient le génome devraient être classés comme thérapie génique.
- 1. Les vaccins à ARNm Comirnaty et Spikevax sont-ils classés comme thérapie génique d’après l’EMA et la Commission, et avec quelles conséquences règlementaires ?
- 2. L’EMA a-t-elle effectué des évaluations d’intégration dans l’ADN[2]ou va-t-elle en demander à des laboratoires indépendants ?
- 3. Quelle est la position de la Commission sur ce lobbying opaque et sans débat ?