COVID-19 : révélations du Dr Jordon Walker et du Project Veritas sur Pfizer, édition génomique et effets toxiques du « vaccin » sur les femmes

COVID-19 : révélations du Dr Jordon Walker et du Project Veritas sur Pfizer, édition génomique et effets toxiques du « vaccin » sur les femmes

Ma question écrite :

Le groupe de lanceurs d’alerte américain Project Veritas a publié deux vidéos le 25 janvier et le 2 février 2023. Le Dr Jordon Walker, un dirigeant de Pfizer, a déclaré devant une caméra cachée, je cite: «Nous faisons des mutations de structures sélectionnées pour voir si on peut rendre le virus plus puissant.» «Pourquoi ne pas muter nous-mêmes le virus afin de produire à l’avance le nouveau vaccin?» «Je soupçonne que c’est la façon dont le virus a démarré à Wuhan»[1].

«Cela doit impacter quelque chose d’hormonal pour impacter le cycle menstruel.» «C’est un peu inquiétant.» «Les fonctionnaires des autorités de contrôle de nos médicaments finissent par venir travailler pour l’industrie pharmaceutique. Ils ne peuvent pas être durs (dans leurs évaluations)».

  • 1. Quelle est la position de la Commission et de l’EMA sur les éléments révélés dans ces vidéos ?
  • 2. La Commission et l’EMA vont-elles inviter le Dr Walker à témoigner sur d’éventuelles pratiques illicites ou risquées au sein de Pfizer afin de prévenir, réduire ou éliminer les risques pour la santé des Européens, notamment celle des femmes ?
  • 3. La Commission va-t-elle protéger ce lanceur d’alerte[2] et utiliser ce témoignage pour annuler la livraison d’un demi-milliard de doses prévue en 2023 et 2024[3] ?

Réponse de la Commission :

1. La Commission et l’Agence européenne des médicaments (EMA) ne peuvent pas se prononcer sur les déclarations de tiers, et notamment sur les vidéos identifiées, compte tenu de la nature de tels éléments d’information.

Les outils de suivi des variants du SARS-CoV-2 fonctionnent bien et permettent de détecter les mutations préoccupantes survenues naturellement, qui sont susceptibles ou non de remplacer les variants existants du virus; cependant, les vaccins existants peuvent encore offrir une protection contre ces nouvelles mutations[1].

2. Le vaccin Comirnaty[2] répond aux normes scientifiques de l’UE en matière de sécurité, d’efficacité et de qualité. Son innocuité continue d’être surveillée. Rien ne prouve que le vaccin altère la fertilité des femmes. L’EMA a évalué les questions de sécurité liées au cycle menstruel et les informations sur le produit ont été mises à jour comme il convient.

3. La directive (UE) 2019/1937[3]exige des États membres qu’ils prévoient des normes élevées de protection contre les représailles pour les lanceurs d’alerte signalant des violations du droit de l’Union. Il appartient aux États membres d’analyser les allégations de représailles présentées par des particuliers, à la lumière du cadre juridique national régissant la protection des lanceurs d’alerte, le cas échéant.

La Commission et les États membres travaillent avec les fabricants pour adapter la demande et l’offre de vaccins contre la COVID-19 et réduire au minimum le risque de déchets. Bien qu’un certain nombre de modifications aient été apportées aux contrats relatifs aux vaccins, les négociations se poursuivent en vue de nouvelles adaptations du nombre de vaccins restant à livrer. Ces discussions avec les fabricants sont fondées sur les besoins des États membres en matière de vaccins contre la COVID-19.