Musk, ce nouveau parfum de liberté
Tribune dans Le Courrier des Stratèges
L’année 2022 aura été marquée par l’achat de Twitter par Elon Musk, ce génie en physique énergétique et patron de Tesla, qui comme une bonne série américaine nous a tenu en haleine des mois, et pour un « happy end » retentissant.
Oui la fin est finalement inespérée pour ceux qui prônent la liberté d’expression, ces vraies qui défendent la diversité des lignes et le débat d’idées.
En face, le camp du bien, le camp des fact-checkeurs est aux abois, mais pourquoi ?
Pourquoi Thierry Breton commissaire du marché intérieur menace ce patron californien brandissant le carton rouge du DSA ? Le DSA (digital service act) , c’est cette nouvelle législation de la Commission qui a pour but d’encadrer les plateformes en luttant contre les contenus et produits illégaux en ligne. Question qui taraude la député européenne que je suis, viendra -t’il au Parlement européen suite à la convocation de la présidente du Parlement européen afin d’être auditionné par une poignée de députés européens en manque de notoriété ?
Pourquoi Emmanuel Macron qui tweete en anglais veut provoquer Elon avec un “will the bird protect our children” ; est-ce que l’oiseau bleu protège nos enfants » ?
De quoi ont-ils peur ?
De perdre leur monopole de la diffusion de l’information ? De perdre le pouvoir de manipuler les masses ? De perdre leur pouvoir ?
La Commission qui aime tant la démocratie, nous a pondu un Code de la désinformation destiné aux plateformes et un rapport sur la publicité des partis politiques. Ce qui n’est pas caché dans ce dernier dossier, c’est que cette législation est une réaction aux élections de Trump et du Brexit. La démocratie, oui, mais quand elle vote pour le camp du bien.
Les médias mainstream tremblent de peur de perdre ce pouvoir magique, celui de décider qui est raciste, extrémiste ou complotiste. Si tu as l’honneur d’avoir cet épithètes, mon fils tu seras référencé toute ta vie dans le sacro-saint fichier mondial de Wikipedia et sans droit de réponse. Et tu seras défini comme cela par l’AFP et autres personnalités du camp du bien pour te salir.
Mais peut-être que vous voulez revenir dans le camp du bien ? Mettez 2 heures de BFMTV et vous commanderez le lendemain vos 7 doses de vaccin Covid, mettrez le chauffage à 15, et roulerez en Zoe turquoise avec votre carte EnMarche. Ensuite, tout le monde vous fichera la paix.
Finalement, qui se souvient du compte Twitter de Donald Trump fermé subitement ou de l’affaire Hunter Biden, ce fils prodige qui a oublié son ordinateur chez le réparateur ? Et où on apprend que les courriels font états de transactions commerciales très lucratives pour la famille Biden avec la Chine et l’Ukraine, corroborées par Tony Bobulinski, un homme d’affaires à qui les Biden avaient demandé de devenir partenaire.
Du temps, du camp du juste, le compte Twitter du New York Post, qui est loin d’être un petit journal obscur, a aussi été bloqué par Twitter, qui réclamait la suppression des tweets liés à cette affaire. Parallèlement, les médias « mainstream » ont complètement passé ces révélations sous silence.
Le scandale il est là, et Elon, déjà décrié de libertaire par ces droits de l’hommiste du camp du bien sont enfin pris la main dans le sac du mensonge, de la manipulation, bref du minable.
Avec Elon, c’est donc le Musk plus ultra. On attend les cassandres qui vont parler des heures les plus sombres de l’histoire ou d’odeur de rance.
En attendant, c’est Noël avant l’heure, et qu’importe le flacon pourvu que l’on ait l’ivresse !