L’Élysée et Bruxelles gouvernés par McKinsey

L’Élysée et Bruxelles gouvernés par McKinsey

Suite à la publication d’un rapport d’une commission d’enquête du Sénat, la pratique gouvernementale d’Emmanuel Macron apparaît en plein lumière. Nous apprenons ainsi que le gouvernement français a dépensé plus d’ 1 milliard d’euros rien que pour l’année 2021 pour des missions de conseil stratégique, informatique et organisationnel…effectuées par des cabinets privés. L’ensemble des ministères a eu recours à ces cabinets de conseil.

Tous les secteurs sont touchés et tous les sujets les plus explosifs de ce quinquennat ont été impactés par ces officines.

L’« optimisation » de la logistique hospitalière qui a laissé nos hôpitaux si démunis face à l’épidémie. La gestion des radars routiers, qui furent l’un des symboles de la colère des Gilets jaunes. La distribution des professions de foi électorales, dont la gestion catastrophique lors des dernières élections régionales et départementales avait été reconnue par le ministre de l’Intérieur lui-même.

Capgemini, Deloitte, McKinsey, autant d’ « associés » de la « start-up nation » chère à notre « Mozart de la politique » ayant fait ses classes chez Rothschild.

On comprend bien désormais, d’où pouvaient provenir ses brillantes idées lorsque membre de la Commission Attali, Emmanuel Macron proposait de se débarrasser de la dissuasion nucléaire « qui ne servait à rien » car cela permettait d’économiser 4 milliards d’euros.

Les Français bénéficiaires de l’Aide Pour le Logement, seront ravis d’apprendre que c’est McKinsey qui avait proposé la réduction de 5 euros de cette aide consacrée aux plus démunis. McKinsey qui n’a payé aucun impôt sur les sociétés en France depuis dix ans…

Ces mêmes cabinets de conseil prennent 39 millions d’euros depuis dix ans à la Commission européenne pour leurs précieux conseils et McKinsey figure en bonne place (2e) parmi ces bénéficiaires. McKinsey dont Madame Ursula von der Leyen se payait déjà les services lorsque ministre de la défense allemande, déclenchant à l’époque un scandale outre-rhin.

Alors que Madame von der Leyen vient d’être interpellée par le Parlement européen sur la notion de « transparence », il est heureux de constater que nos institutions françaises rappellent enfin ce gouvernement à l’ordre.

Nous l’avions pourtant déjà dénoncé !

Emmanuel Macron comme Ursula von der Leyen fuient les questions, sinon les débats. Il est temps que ces politiques de l’opacité et des conflits d’intérêt cessent !